L’art de se faire plus rare

Juliette Follin 15/03/2021

Aujourd’hui, j’aimerais vous donner quelques nouvelles et vous délivrer plusieurs annonces pour les prochains mois.

Ceux qui reçoivent ma newsletter le savent déjà, elle sera désormais trimestrielle car l’actualité se raréfie. Mais ce n’est pas la seule raison : les théâtres sont fermés depuis des mois… Pourtant, vous avez lu des contenus inédits jusqu’à ce que l’inspiration se délite un peu trop.

Mieux promouvoir les artistes

L’autre raison, c’est que comme nombre d’entre vous, il me faut assurer mes arrières et travailler ailleurs que dans notre beau secteur. Du moins pendant un temps. Tout le monde n’est pas intermittent et le plan B s’impose à moi.

De mars à mai, je me forme au growth hacking. Au quoi, me direz-vous ? C’est juste un terme de start-uppers qui se croient cool et qui ne parlent plus de webmarketing… Bon, il y a quelques nuances à cela… Si je la suis, c’est parce que pour promouvoir les artistes, je sais les décrire et les mettre en valeur… Mais comme eux, je n’ai pas encore trouvé mon public !

J’écrivais d’abord pour expliquer au public qui étaient les talents de demain. J’ai vite réalisé que si ce public curieux existe, il n’est pas vraiment en mesure de me trouver aujourd’hui. En revanche, les jeunes artistes me connaissent et j’ai appris à les conseiller.

Or tout ceci ne vous permet pas de toucher de nouveaux publics. Le growth hacking, c’est ça : cibler les personnes qui vont vous aimer par tous les moyens possibles. Et ça, j’ai besoin de savoir le faire pour enfin mettre en lumière ceux qui le méritent.

Je bricole des scénarios alambiqués (vous n’avez pas idée) pour continuer ce projet qui m’anime plus que tout. Le monde de l’humour a rendu tout le reste terne à mes yeux.

Lever le pied (pendant un temps)

J’ai beaucoup donné à la comédie ces dernières années, au risque de m’épuiser à la tâche. D’ordinaire, ce n’est pas un problème, mais comme cette formation me prend le plus clair de mon temps, je suis temporairement moins disponible pour ce site.

J’ai créé des contenus à l’avance pour combiner le professionnel et l’humoristique. Par exemple, ce que vous avez lu en février sur Soixante Junior date de novembre 2020 ! Pendant ce temps, l’actualité avance et les contenus très anticipés périment vite. Je salue notamment la récente victoire d’Adrien Montowski au Printemps du rire, au passage !

Les découvertes humour continuent

Le moment est venu de me ménager pour me concentrer sur chaque étape une à la fois. Pour cette raison, le rendez-vous que je maintiens pour les prochains mois est celui des découvertes humour. Tout est prévu jusqu’en mai, et pour la suite, j’ai déjà les noms en tête.

Je vous le confesse, je suis épuisée (un peu plus moralement que physiquement). Il est aujourd’hui important pour moi de baisser mes exigences de régularité et de ne pas simplement vivre pour le travail. Pour autant, je mettrai à jour autant que possible les podcasts humoristiques qui apparaissent.

Aidez-moi à vous promouvoir

En échange, j’ai besoin de vous. Si vous avez envie que je parle de votre nouveau podcast, prévenez-moi pour que je traite la demande et fournissez-moi les visuels, par exemple. J’aurai un peu moins de temps à vous consacrer. Donc si vous me facilitez la vie, les délais seront plus courts. J’insiste sur ce point car sur ce début d’année 2021, j’ajoute régulièrement deux à trois podcasts par semaine et je peux en oublier certains.

J’espère pouvoir rapidement vous raconter de nouvelles histoires (il faut ouvrir les théâtres pour ça) et vous abreuver de nouveaux contenus.

D’ici là, je mets la comédie en mode veille : je la suis religieusement, j’en parlerai mieux demain. Merci à vous de rester fidèles au spot du rire malgré l’absence de vie culturelle dans les lieux qui la font rayonner. Votre soutien est très important pour moi et je sais que vous comprendrez que cette semi-pause m’est nécessaire pour revenir gonflée à bloc.

À très vite,

Juliette du Spot du rire

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