Comedian rhapsodie, le livre passion de Thomas VDB
Je connais très peu Thomas VDB. Comme tous les artistes déjà implantés, je prends moins le temps de me renseigner ou de me déplacer. Cependant, j’ai couru acheter son livre, Comedian rhapsodie, dès qu’un célèbre influenceur m’a intimé de le faire. Son nom ? Urbain.
Ses arguments ont tout de suite retenti en moi, un peu comme une musique de film d’action. Ça tombe bien : Comedian rhapsodie parle du parcours de Thomas VDB vers son ancien métier de journaliste rock. Rembobinons : il y a quelques années, j’ai lu le livre de Philippe Manœuvre, Rock (oui, à un moment je voulais devenir la PM du stand-up…). Ces types-là, passionnés d’une industrie culturelle que seuls les initiés apprécient à leur noble valeur, sont donc diablement intéressants.
Le livre de Thomas VDB est donc un point d’entrée idéal dans son univers. Il plaira au grand public, tandis que sa communauté adorera le lire. Le retour unanime que Thomas VDB reçoit, c’est qu’on l’entend quand on le lit. Les fidèles de France Inter s’en délecteront d’autant plus.
Troisième catégorie de lecteurs potentiels : les seinomarins. Les quoi ? Ceux qui, comme moi, ont grandi en Seine-Maritime.
Comedian rhapsodie : un livre de puriste, une ode à dévorer la culture pour ce qu’elle est
Une enfance à Eu, à une grosse demi-heure de mon premier point de chute, ça forge l’envie de dévorer la culture pour ce qu’elle est. On s’en moque de trouver un message politique derrière tout ça, on aime le truc comme un puriste. Ok, c’est mon avis. Peut-être que celui de Thomas VDB diffère un peu. Ce qui est sûr, c’est que ce livre est pur. Pur comme une passion qui n’a jamais faibli et qui continuera encore d’animer ce saltimbanque mélomane.
Comedian rhapsodie est donc un livre coup de cœur. Pourquoi ? Parce qu’il renvoie à la nostalgie. Nostalgie d’une jeunesse où nous bataillions pour découvrir la pépite culturelle qui allait nous faire vibrer. Qui nous rappelle en permanence le besoin de conserver une boussole qui nous mène aux artistes les plus méritants, n’en déplaise aux médias généralistes ou aux attachés de presse zélés qui hurlent le nom des plus offrants.
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Couverture du livre © Flammarion