Cartel Comedy Club
Au cœur de Paris, le Cartel Comedy Club est le dernier né des lieux consacrés au stand-up dans la capitale. Aux manettes, Justine Le Pottier (ex-Golden Moustache) et son équipe concoctent une programmation plus mixte que la concurrence. Entre influenceurs tentés par le stand-up, nouveaux venus comme confirmations, vous allez découvrir du beau monde !
Infos pratiques
Où ? | 6 rue de la Tacherie, 75004 Paris |
Quand ? | Du mercredi du vendredi |
À savoir | Sur réservation gratuite, consommation et chapeau |
Le Cartel Comedy Club : une cave de stand-up qui n’a pas volé sa hype
Le Cartel Comedy Club n’est donc pas un plateau, mais bel et bien un comedy club. Du mercredi au vendredi, vous pouvez retrouver des spectacles, des plateaux plus ou moins confirmés avec un MC maison, Raphaël.
Gros avantage sur la concurrence, vous connaissez la programmation quelques temps en avance. La réservation est gratuite, ce qui offre plus de flexibilité au public. Cependant, le revers de la médaille pour les artistes, c’est que tout se joue au chapeau et non au cachet.
L’ambiance du stand-up d’antan à l’ère moderne du rire
Alors que certains comedy clubs semblent s’apparenter à des usines, le Cartel demeure un endroit bon enfant. Une cave cosy, assez confort même si vous avez la chance de dénicher les meilleures places. Le staff est hyper accueillant, j’en étais presque déroutée, c’est vous dire…
La vraie plus value, c’est la qualité de la programmation. Elle jouit d’une variété supérieure à la concurrence, autant en termes de genre que de style. On tourne cependant parfois autour des mêmes personnes, en sachant que les influenceurs ont plus de place qu’ailleurs.
Pas de quoi aseptiser la soirée stand-up, bien au contraire. À ma venue, j’ai profité de la présence de Lala, nouvelle espoir qui lance son spectacle à la Petite Loge… mais aussi Yoann Provenzano, l’un des artistes suisses les plus en vue. Un comedy club ne serait pas digne de son standing sans aligner Rémi Boyes, plus fort que jamais d’ailleurs. J’ai aussi eu le plaisir de voir Camille Lorente et constater sa véritable progression. À l’époque, on la jugeait digne d’une découverte humour, c’est vous dire.
Le retour d’une certaine nouveauté
Puisque la programmation diffère de la concurrence, vous pouvez rencontrer de nouveaux visages. De fait, vous appréhendez les éventuelles interactions. J’ai vu des regards apeurés au premier rang, et moi-même, j’avais un peu peur. Citons par exemple Le Roi Borgne, qui n’a rien de borgne mais qui lance une méditation participative avec une voix atypique…
Fort heureusement, plus de peur que de mal : personne ne vous force à faire des choses débiles… Je me souviens d’un Paco Perez, au Paname, qui nous forçait tous à nous toucher le nez avec le pouce… « Va manger tes morts » — c’est ce que j’ai pensé à cet instant, alors qu’il m’affichait puisque je n’obtempérais pas…
On parlera bientôt du comedy club sur le blog
Nous n’avons passé qu’un soir dans ce lieu et avons besoin de vivre de nouvelles soirées pour mieux l’apprécier. Ce faisant, vous retrouverez au fil des mois et des années des récits autour du Cartel. Pour l’heure, laissons-les se développer, attirer le public (connaisseurs comme néophytes) et ancrer leur identité dans la scène parisienne !