Avec Bastien Morisson, le rire sort vainqueur
Bastien Morisson propose depuis peu son spectacle Tête de vainqueur au Théâtre BO Saint-Martin. Il m’a convié à découvrir cette heure, et j’ai pleuré de rire.
Bastien Morisson dans Tête de vainqueur : la critique d’un rodage
Bastien Morisson a commencé par une salle plutôt grande pour proposer son heure. Remplir 70 places un mardi soir est un pari audacieux, mais pas irresponsable : Bastien a préparé son coup l’an dernier. Il a multiplié la création de plateaux d’humour. Également, il a proposé de nombreux passages de 20 et 30 minutes, au Sonart notamment.
J’ai assisté à l’une de ces soirées, et Bastien Morisson a su me convaincre. La prestation n’avait rien de révolutionnaire, mais elle était très efficace. Si la technique et le jeu sont encore perfectibles, les anecdotes sont déjà puissantes.
Le talent de Bastien, c’est aussi de bien connaître la force de chacune de ses blagues. On vit le moment avec lui : son regard gêné vient souligner qu’il ose un trait d’esprit en freestyle. Non seulement, le public lui pardonne tout de suite cette expérience en cours d’acquisition, mais il en redemande.
Un spectacle qui va à 100 à l’heure
Je n’ai pas vu le temps passer, et c’est rare. Si le spectacle parle en grande partie de son quotidien de professeur remplaçant, il aborde également la relation avec sa petite amie américaine. Mention spéciale à la partie sur les cassettes audio des cours d’anglais, qui est très bien jouée et hilarante.
Comme Yazid Assoumani, un nouveau professeur vient apprendre le stand-up. Et il a déjà l’hilarité avec lui. L’expérience fera le reste ; pour l’heure, profitez d’une bonne soirée… Et comme le dit Bastien Morisson lui-même : « Venez, les sièges sont confortables, vous pourrez dormir si ça ne vous plaît pas. ». Rassurez-vous : comme devant Top Gear, vous ne risquez pas de vous endormir…