Marion Mezadorian : « Je suis admirative de ceux qui arrivent à être vrais »
Marion Mezadorian a été la première à entendre parler du projet du spot du rire. Comme à son habitude, elle était hyper enthousiaste et m’a motivée à concrétiser cette petite idée. Son spectacle s’appelle Pépites et parle des autres… mais au final, ceux qui la rencontrent finissent par s’entendre sur le même constat : elle est la vraie pépite du game.
Avant d’aller courir la voir en spectacle si vous ne l’avez pas encore fait, profitez-en pour découvrir la jeune comédienne et humoriste !
L’interview
La genèse
Comment as-tu commencé le one-woman-show, quel est ton parcours ?
Depuis toute petite, j’ai toujours fait des spectacles, en famille notamment. J’ai aussi fait de la danse très tôt : 12 ans de danse classique et du modern jazz. Chaque année, il y avait un spectacle : l’habitude était bien installée ! Une année sans spectacle, pour moi, c’est donc compliqué…
Quand il a fallu choisir son orientation, à 18 ans… je me suis demandée ce que j’allais faire. Sans savoir pourquoi, j’ai cherché à suivre des cours de théâtre et je suis tombée sur le Cours Florent. Je me suis dit, c’est parti : faisons un stage ! Je faisais du théâtre de rue depuis 2 ans, chez moi à Aix-en-Provence. Mon arrivée au Cours Florent a précisé mes envies.
J’étais aussi bercée par Elie Kakou, Gad Elmaleh… je passais mes journées entières de vacances à regarder leurs spectacles en VHS. J’ai grandi avec ces bases-là. Je suis arrivée à Paris il y a 12 ans, persuadée de vouloir faire du one woman show. J’ai préféré commencer par une formation de comédienne plutôt que de commencer par l’écriture de sketches. J’ai notamment suivi un cours d’art dramatique.
Il m’a fallu 5-7 années de plus pour digérer tout ça, ne plus avoir peur et me lancer… J’ai commencé à écrire il y a 3 ans.
Oui ! En parallèle de l’écriture du spectacle, je devais gagner ma vie. Je faisais donc du baby-sitting. Ma journée était rythmée par les petits que je gardais à la sortie de l’école. Le matin, je me levais à 8 heures. A 9 heures, j’écrivais au café, ou au Paname Art Café, jusqu’à 15 heures. Puis j’allais les garder jusqu’à 19 heures.
Au Paname, ils pensaient que j’écrivais des romans policiers tellement j’écrivais longtemps, beaucoup… sans rire de mes blagues, en pensant que ce que j’écrivais n’était vraiment pas drôle (rires) ! 2-3 mois plus tard, j’ai mis le spectacle en forme. J’ai alors rencontré Francis Magnin, qui m’a aidé à le mettre en scène et le co-écrire. C’est lui qui m’a dit : maintenant, on y va, on monte sur scène ! Au Paname, ils ont alors compris que j’étais humoriste !
Marion Mezadorian interviewée ailleurs
La création du spectacle Pépites
Tu es donc plutôt du genre à te poser longuement, dans une grotte ou au moins un lieu défini, pour écrire des blagues ?
Oui ! Il m’arrive parfois de moyennement respecter ce rythme imposé de semaine d’écriture… L’écriture du spectacle m’a pris une année ! Bon… j’ai passé 2-3 mois à ne pas écrire et partir en voyage à la place !
Dans cette année d’écriture, j’ai listé sur papier et sur ordinateur toutes les idées et envies que j’avais. Cela parlait de mon enfance, des gens que j’avais rencontrés. Au total, j’avais une centaine de page : il a fallu faire le tri !
On a travaillé au fur et à mesure des dates, des passages sur scène. Le texte s’est toujours modifié. En septembre, j’ai repris le spectacle après 3 mois sans jouer. Je sais ce que je veux modifier, couper, qui n’a plus trop de sens pour moi. Cela reste de tous petits passages : le spectacle reste le même. Je suis contente de ne pas du tout me lasser des idées que j’ai envie de défendre !
Ton spectacle met en valeur les pépites que tu croises. As-tu envie qu’on sorte tous de la morosité et qu’on voie le monde avec un filtre Instagram moins contrasté ?
C’est vrai. Je suis une fille assez positive, je pense. J’avais envie de mettre en lumière des gens qu’on n’écoute pas où à qui on ne prête pas vraiment attention. Des personnes qui, au premier abord, ont un côté assez négatif… c’est bizarre ! L’idée, c’est de mettre en lumière, à travers les portraits que je dresse, les facettes vraiment chouettes et drôles en eux. Et prendre le temps de découvrir ces facettes, puis créer un attachement et un intérêt autour d’elles.
C’est de dire, si l’on pense : « Ah, cette personne est chiante, je n’ai pas envie de l’écouter ou de m’intéresser à elle… », « Attends : écoute-la 2 secondes et tu verras que c’est quelqu’un d’attachant, aussi ! ».
Si j’étais Télérama, je dirais que c’est un spectacle sur l’empathie !
(Marion prend une voix un peu snob) Voilà, c’est ça, bien sûr !…
Le déclic
J’espère que tu as profité de ce moment, mon quota d’interview intellectuelle est épuisé… Revenons-en à la prochaine question ! Tu as dit qu’à un moment, plus jeune, tu avais envie de faire rire les gens mais tu ne te jugeais pas prête. Quel a été le déclic ?
J’ai fait un master en finances, puis un job alimentaire dans la vente pendant 2 ans. Je me disais : je vais m’y mettre, je vais écrire, je vais passer des castings et être comédienne… Je n’ai rien fait de tout cela ! Au bout de 2 ans, j’ai fait le bilan : je n’allais pas très bien, je tournais en rond et je ne réalisais pas mes rêves.
Je me suis alors dit qu’il fallait s’y mettre maintenant, aller à l’étranger pour voir autre chose, bousculer ses repères… Je suis donc partie en voyage ! Je me suis débrouillée pour travailler et me financer un long voyage de 3 mois en Amérique-du-Sud. Oser tenter l’expérience m’a libérée, a libéré ma créativité. Le simple fait de réserver mes billets d’avion, de me lancer dans l’aventure, a levé ma peur. La peur du jugement, de mal faire ou de ne pas savoir faire…
Pour moi, tenter le one-man, c’était une aventure au même titre que le voyage. Une sorte de vague de libération m’a emportée ! Entre la réservation du voyage et le départ, j’ai passé 2 mois à écrire ! Souvent, c’est quand on ne va pas très fort qu’on prend ce type de décision. On est devant le fait accompli, et on se dit qu’on ne pourra pas faire pire que la situation actuelle !
Cela fait écho à ce qu’ont pu dire Marina Rollman ou Shirley Souagnon…
A mon avis, on sait qu’on a envie de faire de la scène, on a ça en soi. Je me suis inconsciemment programmé ce chemin depuis toute petite ! Si tu sais que tu as envie, tu ne sais pas comment t’y prendre… Tu te dis que tu ne connais personne, ta famille n’est pas liée au monde du spectacle… Tu te demandes comment passer de l’envie à la concrétisation, sur scène, d’un spectacle d’une heure qui cartonne. Tu repousses alors l’échéance car tu ne vois pas d’issue, de solution. Et puis on finit par tenter, aller toquer aux portes, se dire qu’on verra bien…
Marion Mezadorian, la vraie pépite ?
Tu es certainement l’être le plus social que j’aie jamais croisé. Ta bonne humeur met en confiance dès le premier contact. Est-ce que tu as besoin de ce genre d’interactions nombreuses avec les gens, ou à l’inverse est-ce que tu as besoin de te retrouver de temps en temps ?
C’est vrai : j’adore être avec les gens. J’ai la phobie d’être seule ! J’ai toujours besoin d’être avec les gens, de rire, de connaître leur parcours et leur raconter le mien. C’est ma batterie : les gens me font me sentir vivante. Dans cet échange, j’ai besoin qu’on rie de nos parcours et qu’on se détende des nœuds, des couacs qu’on a pu traverser ! Il vaut mieux en rire, cela redonne de la force pour continuer. Seule chez moi, je meurs, je n’avance pas… je flétris (rires) !
Voir des gens tout le temps, j’en ai besoin du matin au soir. Pas pour faire la fête en permanence, mais j’ai ce besoin d’interaction permanente. Cela peut être les rendez-vous professionnels ou voir les copains. Depuis 12 ans que j’habite Paris, je n’ai pas passé une soirée toute seule chez moi ! Donc, quand on me demande si je regarde Game of Thrones, ou telle autre série… Je ne peux pas : quand je rentre chez moi, il est à peu près 0h30 du lundi au dimanche ! Mon Game of Thrones, c’est à peu près tout mes potes !
…sans la mort ?!
Non, jusque-là tout va bien !
J’aime beaucoup ta superstition, en mode je me touche la tête… c’est un truc du sud ?
En fait, je touche du bois ! C’est bête, il y en a là (sur la table, ndlr.)… Tout va bien ! Bref, je me ressource avec les gens !
Le trac
Par rapport à la scène, cela te stresse plus de jouer devant des grosses salles ou…?
Le stress vient de l’inconnu. En commençant le théâtre, on jouait des spectacles à la Comédie de Bastille devant 150 personnes. J’ai pris ce pli. Quand il a fallu jouer dans d’autres théâtres et scènes ouvertes, à jouer parfois devant des publics très restreints… ce changement d’habitude peut être stressant. Là encore, avec l’habitude, on finit par se dire qu’on ne pourrait plus jouer devant un grand comité !
On s’habitue vite à une situation. Pour moi, tout est agréable : jouer au Paname ou à Bobino, pour le FUP, où il y avait près de 1000 personnes ! C’était quelque chose de fort : un grand mur, où on ne distingue rien à part quelques visages au premier rang. Une sorte de gros monstre noir qui bougeait et riait en même temps… alors qu’à la Comédie des 3 bornes où je joue, j’ai l’habitude de voir tous les visages… c’est comme une petite classe, on est ensemble, un peu comme dans mon salon !
Ceux qui étaient à Bobino se souviennent qu’ils avaient oublié de couper ton micro à ta sortie de scène…
C’est tout moi : « Ça s’est bien passé ? Parce que moi, j’étais stressée ! ».
Je crois que tu avais dit « put*** » ou quelque chose du genre… mais tout le monde riait, était dans l’empathie à ce moment-là ! Et justement, le lendemain, tu jouais à Radio Nova devant un petit comité ! Une autre question me vient : ça change quelque chose, en tant que comédien, de se remettre dans le public pour regarder un spectacle ? On l’apprécie toujours de la même façon ?
Un petit peu, oui. Avant, j’arrivais à m’évader. Quand j’assiste à un spectacle aujourd’hui, je ne peux pas m’empêcher d’être dans l’analyse (sans être dans le jugement !). De me dire, qu’à un moment de jeu, le comédien s’est bien débrouillé car ce n’était pas facile… Le temps de penser cela, tu n’es plus en vacances, cela devient un moment de travail ! Tu n’es plus les deux pieds dans les chaussons, en train de te laisser porter par le spectacle. Au théâtre, il faut que je parvienne à bien me déconnecter. C’est difficile de s’empêcher d’être dans l’analyse ou la comparaison avec ce que tu as l’habitude de vivre sur scène.
L’avenir
Avec qui rêverais-tu de faire de l’humour ou d’autres projets type cinéma ?
En humour, pour l’instant je joue en solo. Je n’ai jamais réfléchi à être en duo. Par contre, mon métier de base, c’est d’être comédienne, d’être dans l’interprétation. J’aimerais vraiment continuer à tourner dans des films : il y a un certain temps, j’ai tourné dans un court-métrage et un long. Même s’il y a des comédiens que j’adore, je n’ai pas de préférence pour tourner avec untel ou untel… J’aime bien, au contraire, me laisser surprendre par les événements et les gens !
Vois-tu la scène comme un tremplin ?
Il n’y a pas de différence : c’est simplement un exercice de style différent. Sur scène, tu es seule avec un public en face de toi. Au cinéma, une équipe technique vit, en silence, autour de toi. Cette tension lors d’une prise est très forte. Il y a aussi ton partenaire de jeu… et retrouver des collègues comédiens, c’est un bonheur !
D’ailleurs, ton interaction avec le public n’est pas ce que l’intelligentsia appelle du stand-up pur… Est-ce que, si tu as l’occasion d’être coachée par un stand-upper aguerri, tu aurais envie de développer cette facette ? En même temps, tu te frottes à l’exercice des plateaux… donc tu sais t’en sortir sans trop de difficultés ?
Il y a une petite touche de… je ne sais pas si on peut appeler cela du stand-up ou du théâtre adressé directement au public… Je m’adresse à eux, sans faire de l’improvisation ou développer une véritable interaction. Je leur raconte mon histoire, simplement, à la première personne du singulier. Quand je parle d’une rencontre avec quelqu’un, j’incarne le personnage, puis je reviens à mon histoire.
Cela fait 2 ans que je travaille avec mon metteur en scène, Francis Magnin. Lui, il adore le stand-up : c’est sa culture. Il m’y a amenée tout doucement. C’est ce dont j’avais envie, tout en restant dans l’interprétation de personnage. Il a été très fort et intelligent : il ne m’a pas imposé son univers, avec la culture anglo-saxonne du stand-up. Il a juste injecté un peu de stand-up dans mon univers de théâtre ou de comédie, à la française. Faire du stand-up pur n’est pas ce qui me parle le plus.
Cela rejoint un peu ce que dit Shirley Souagnon : elle adore l’absurde, mais elle sent que ce n’est pas son truc à elle…
Cela dépend de ce qu’on aime, de nos inspirations. Après, je pense aussi à Fary qui a qui dit avoir grandi avec les spectacles d’Elie Kakou… Et il n’incarne pas de personnages pour autant ! En revanche, il a développé une interprétation autour du corps, de la gestuelle…
Avoir grandi dans le sud, avec ces fortes personnalités, m’a plutôt donné envie d’incarner des personnages. Je pense que tout est une question de contexte : cela nous emmène vers un genre selon nos repères et affinités !
Les autres humoristes
Tu as parlé de tes inspirations passées. Sur la scène actuelle, quels sont tes humoristes de prédilection ?
Je pense à un ami, qui cartonne : Vincent Dedienne. Je trouve qu’il a réussi à montrer sa véritable personnalité indépendamment des genres où il évolue : spectacle, théâtre, chroniques dans les médias… Il arrive vraiment à être lui-même, dans sa singularité, à montrer qui il est – ce que le public aime, d’ailleurs !
C’est une question difficile : quand on est dedans, on a moins le temps d’être fan, surprise comme je l’étais avant. Etre dans le travail et dans l’analyse casse un peu cela. Pour résumer, je suis plutôt admirative de ceux qui arrivent à être vrais, à se trouver. Vincent l’a fait, Guillermo Guiz l’a fait aussi : je l’ai vu au Point Virgule, j’ai trouvé ça génial alors que je ne connaissais pas du tout… Il y a de très belles personnalités comme Jean-Philippe de Tinguy qui est complètement à l’ouest (rires) et qu’on adore…
Clairement, il vient de Bordeaux…
C’est ça ! Je suis dans l’admiration des artistes qui sont en lâcher-prise avec eux-mêmes, qui ont lâché la peur du jugement. Tous les styles sont intéressants, à partir du moment où tu es authentique sur scène.
Une authenticité qui tranche un peu avec l’époque de l’image qu’on peut construire sur les réseaux sociaux, par exemple ?
Oui : il y a un double effet avec les réseaux sociaux : la médiatisation peut être rapide, mais la déferlante de critiques peut arriver aussi vite ! Tu as un peu peur de cela, quand à peine tu commences, tu peux recevoir de telles critiques… mais en même temps, la rapidité avec laquelle tu peux être mis en lumière est impressionnante.
La progression
Dans quelle mesure es-tu plus à l’aise sur scène qu’au début ?
Comme je l’ai dit, j’ai repris les scènes ouvertes au Paname après une pause de 3 mois. En sortant de scène, j’ai réalisé que je ressentais beaucoup plus de plaisir que de peur ! Parfois, on te demande si tout se passe bien, tu réponds à l’affirmative et tu ne te rends pas compte que tu as peur, en fait… Il y a toujours une balance entre les deux.
Mais avec l’habitude, tu poses certaines bases. Tu arrêtes, justement, de te poser certaines questions et le plaisir finit par être ressenti ! J’apprends à regarder les gens dans les yeux, à prendre le temps… C’est plus une question d’expérience, de se lancer des défis de scène en scène. C’est un peu comme Koh Lanta : tu passes les épreuves, et tu te rends compte que tu n’es pas mort.
Bientôt les poteaux, alors ?
A mon avis, je n’ai pas encore passé cette épreuve-là ! (rires)
Une anecdote de scène marquante à partager ?
Même si chaque soir est magnifique… j’en ai une à raconter ! Dans mon spectacle, l’un de mes personnages est une SDF que j’ai rencontrée à Paris. Je raconte notre rencontre. Elle m’expliquait alors qu’elle aimerait bien aller au théâtre… Je termine le spectacle sur cette séquence-là. Le public est très ému sur l’anecdote, et le spectacle se termine.
En sortant dehors, je retrouve le public avec un silence gêné, et je vois un SDF qui avait demandé aux gens, non pas une pièce, mais comment on faisait pour assister au spectacle, comment aller au théâtre ! Tout le monde m’a dit : c’est le moment de parler, maintenant que tu as fait ta maligne sur scène avec cette anecdote !
Je l’ai invité avec grand plaisir le lundi suivant, à la même heure et au même endroit. Je ne savais pas s’il allait venir, ça aurait pu être une invitation lancée comme ça, sans suite. Quand le rideau s’est ouvert, la semaine suivante, j’ai vu cette personne au premier rang. Il s’était fait tout beau, avec sa petite chemise, s’était coiffé, avait mis des petites chaussures cirées… il était tellement heureux, applaudissait beaucoup plus fort que les autres ! Quand je demandais au public si ça allait, il répondait au quart de tour à chacune des questions !
J’étais très émue, j’avais envie de pleurer et je me demandais comment j’allais faire pour aller jusqu’à la fin du spectacle, avec cette scène… Au fil du temps, il a fini par se faire aux codes du spectacle. Il a écouté attentivement et calmement, jusqu’à la fin. Avant que le rideau ne se ferme, il applaudissait à nouveau très fort. Je ne savais pas s’il allait rester après le spectacle pour discuter. On n’en a pas eu le temps, mais je l’ai vu partir et aller de groupe en groupe. Il disait qu’il avait passé une soirée formidable, et il est parti. J’ai ce souvenir incroyable, qu’on a partagé avec ma régisseuse Capucine et Francis Magnin. Cela restera à tout jamais magique.
Pour faire durer le plaisir : les fausses questions bonus
Revenons-en aux pépites avec un nouveau principe : la fausse question bonus. Est-ce qu’une personne comme moi aurait sa place dans un Pépites 2 ?
C’est drôle, ça ! C’est fort possible : avec tes 14 enregistreurs, à tout moment, tu peux être dans Pépites 2 !
J’essaie d’établir ma patte : le spot du rire, c’est la fille avec les enregistreurs ?! Plus fort que la NSA…
C’est exceptionnel : je me vois déjà avec une table, poser 14 trucs et le calepin, et y aller direct avant même de demander comment ça va ! Verdict : tu as ta place ! (rires)
Pour finir, une question perso : quel type de personnalités tu préfères côtoyer ?
J’ai remarqué que tous mes meilleurs amis étaient des entrepreneurs : dans le domaine professionnel, dans la famille… Ils y vont, ils n’ont pas peur, ils osent. Même en traversant des moments d’échec, on a l’habitude de repartir. Je suis attirée par toute personnalité, pour aller découvrir ces pépites, ces gens moins connus, plus introvertis… Ou alors des agressifs, qui sont en réalité des nounours à l’intérieur.
Crédits photo
© Svend Andersen