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Portrait de Félix Radu, artiste de seul-en-scène

Interview Félix Radu : « J’essaie de rabibocher l’humour et le théâtre ! »

Félix Radu est un amoureux des mots. Il joue avec eux avec l’optimisme, le sourire béant et la candeur illimitée d’un enfant. Ses traits sont mêlés à une gravité (de celle qu’on pourrait avoir sur un visage) et une complexité qu’on peut puiser dans la lecture intensive de chefs d’œuvre littéraires.

Le tout donne un subtil mélange d’être humain de 22 ans sacrément original, parfois touchant, toujours en surf permanent avec le monde. Comme il le dit lui-même, c’est un funambule.

Si vous n’avez pas tout saisi, l’interview pourrait vous aider à vous projeter… et vous donner envie de le voir sur scène !

L’interview

Ton parcours artistique en plusieurs mots ?

Pour ma formation théâtre, j’ai fait mes premiers cours à 15 ans. C’était une option « Arts de la parole et du théâtre » en Belgique pendant 3-4 ans. Ensuite, j’ai tenté de rejoindre la classe libre du Cours Florent à Paris. J’ai échoué cette fois-ci… mais j’ai été reçu aux Cours Florent à Bruxelles. Ça m’a ouvert les portes de la classe libre à Paris l’année suivante !

J’ai commencé à écrire mon seul-en-scène à 15 ans, alors que je commençais cette formation théâtrale. Mon professeur aimait bien, mes amis adoraient ce que je faisais. J’ai relié l’ensemble pour en faire un spectacle. J’ai commencé à le jouer à 17 ans, lors du festival d’humour de Remicourt, près de Liège en Belgique. Aujourd’hui, à Paris, je le joue encore.

Quand je lisais des textes à mes amis à 15-16 ans, les gens disaient que c’était mignon. Aujourd’hui, quand je les lis, ils me disent « Wow, c’est vachement intelligent, ce que tu me dis ! »

Ces textes n’ont pas évolué, alors ?

Si : maintenant que je peux approfondir certains thèmes, j’essaie !

Maintenant que tu es un adulte ?…

Mince, c’est un gros mot, ça !

Majeur, alors ?

Aujourd’hui, j’ai lu plus de choses, et je peux creuser, aller plus loin… Mais le squelette du spectacle écrit à mes 15 ans est resté !

L’art du verbe

Pour la prochaine question, tu vas voir… Je me suis lâchée sur l’écriture, j’espère que ça va te plaire… Les mots, c’est ta spécialité. On dirait que tu fais de la gymnastique comme le ferait Bertrand Renard, le mec au dictionnaire dans Des chiffres et des lettres. Comment as-tu développé ce muscle du verbe ?

Tes questions sont très lyriques ! J’aime la langue française, j’adore la littérature, les auteurs classiques. Je suis un profond admirateur d’Alfred de Musset, de Victor Hugo… Je suis profondément amoureux de la langue française, des gens qui l’ont défendue, des propos qu’elle porte. A force de lire, d’écrire des poèmes pour les filles, quand j’étais petit… [Rire gêné]

Ce n’est pas une honte, si ? Tu avais quel âge quand tu les as écrits ?

Tu dis ça parce que tu ne les as pas vus ! Je suis retombé dessus il y a peu. J’étais tout petit, j’écrivais « Tu es belle comme une gazelle »…

Il fallait connaître le mot « gazelle », et le Comte de Bouderbala aurait dit « rime riche » !

Oui, j’ai fait rimer belle avec gazelle ! Plus sérieusement, écrire est une habitude. Si je n’écris pas pendant longtemps, je ne me sens pas bien. Là, par exemple, c’est le cas, mon PC a rendu l’âme il y a un mois ! Je me débrouille comme je peux avec du papier, quand même un peu, mais…

C’est une écriture pour créer ou une écriture thérapeutique ?

Pour créer… enfin, je pense que derrière, il peut y avoir quelque chose de thérapeutique aussi. Tous les auteurs se soignent un peu, quelque part… C’est comme un besoin : manger, dormir, etc.

Le juste mot

Tu n’aimes pas être appelé humoriste, mais comédien ou artiste. Pourquoi cette précision ?

Les artistes sont créateurs : ils ont une certaine sensibilité, un manque qu’ils vont chercher à combler par la création. Ça peut être un trou dans l’univers comme un trou dans leur vie. Même des sculpteurs, poètes, rappeurs, maçons (pourquoi pas !), journalistes… ont cette nécessité de créer des choses qui les rend artistes.

L’avantage du seul-en-scène, c’est que ce format est connu et apprécié du public. Je consacre beaucoup de temps dessus. Et puis, avec le seul-en-scène, tu peux écarter d’autres paramètres : contacter de nombreuses personnes, ralentir le processus de monter sur scène… C’est pour cela que je n’aime pas qu’on m’appelle « humoriste » car je me considère comme un comédien, mais qui joue seul et qui a de l’humour. On pourrait aussi le dire comme ça : « je ne suis pas un humoriste qui se prend au sérieux » !

Je me considère artiste car je ne fais pas seulement du théâtre : j’écris de la musique, de la poésie, des choses qui ne sont pas liées au seul-en-scène. A l’avenir, j’ai envie de faire bien d’autres choses encore : chanter, jouer d’un instrument, écrire des pièces de théâtre, de la poésie, un livre, me taire, mettre en scène, créer des choses avec mes mains… Rendre le monde un peu plus joli !

L’amour du risque

Rester dans une zone de confort, ce n’est donc pas ton truc !

Ma zone de confort, c’est le jeu de mots. C’est quelque chose qui ne m’est pas trop difficile, par habitude. Les gens aiment bien, je suis à peu près le seul sur ce créneau.

Sortir de cette zone de confort, je le fais continuellement : j’écris en ce moment des pièces de théâtre qui ne comportement pas spécialement de jeux de mots et qui ne sont pas toujours drôles. L’humour y occupe une place plus discrète, par touches. Je m’exerce souvent comme ça, car je déteste rester dans une zone de confort. Le confort, c’est l’immobilité : il faut le fuir à tout prix ! Je cherche à être en mouvement : j’écris par exemple sur l’amour, la solitude, la mort, l’écriture, etc.

Les rencontres déterminantes

Pendant que je t’écoutais discourir, j’ai remarqué l’inscription sur ton T-shirt, Another frite in the wall. Fier d’être belge ?

C’est Mo [Hadji, manager d’artistes et directeur de l’agence Bazar, ndlr.] qui me l’a offert ! Oui, je suis fier d’être belge ! Je n’avais pas trop la fibre patriotique quand j’étais en Belgique.

Je trouvais toujours stupide ceux qui disent ce que j’apprête à sortir, mais bon… Depuis que je suis à Paris, je trouve que les gens sont différents entre la France et la Belgique. J’aime beaucoup la mentalité de mon pays : les gens me paraissent avoir plus de recul sur les choses, une sympathie plus innée. Après, je n’oublie pas qu’on est à Paris, ce n’est pas la Province, il ne faut pas généraliser. J’ai ressenti une certaine barrière que je n’ai pas là-bas.

J’adore la Belgique, j’ai beaucoup d’amis là-bas et je vois très bien de quoi tu parles. Cette barrière frappe aussi les provinciaux qui arrivent ici ! Elle doit sûrement finir par sauter avec un code magique transmis dans des bouches de métro fermées, ou je ne sais quoi… Bref, retour à l’interview ! Puisqu’on parlait de Mo Hadji, quel est son rôle envers toi ?

Pour rappeler le contexte, mon manager, c’est Bruno Taloche, des Frères Taloche. Je l’aime beaucoup. Avec Mo, on s’est rencontré par hasard à mon arrivée à Paris.

Il m’a envoyé un message : « Bonjour ! On m’a dit que tu étais bien. Tu t’installes à Paris ; on se rencontre la semaine prochaine. » Je lui ai répondu : « Bonjour Monsieur » [Rires] ! Ensuite, il m’a dit : « Viens chez moi, joue un sketch. » Et je me suis donc retrouvé dans son appartement. Il m’a demandé de jouer un sketch pour ses amis, dans son salon. Je l’ai fait !

Le gars fait carrément The Voice chez lui !

Oui ! Il m’a dit que ce que je faisais était super. Et il m’a intégré au Cactus Comedy, j’ai pu jouer dans toute la France grâce à lui. A force de passer du temps avec lui, on s’entend très bien. On est des amis très proches, c’est comme mon grand frère, mon papa… On se voit tout le temps ! Rien ne nous lie contractuellement, mais il y a des relations tacites : on s’aime. C’est le plus beau des contrats.

Identité et reconnaissance

Un contrat basé sur un talent certain : en 2016, tu as reçu le prix Raymond Devos pour l’humour. Comment vis-tu cette reconnaissance ?

C’est un prix dont je suis très fier. Quand j’ai terminé l’écriture de mon spectacle à 17 ans, j’ai appris l’existence de ce prix. Je me suis alors dit : « Je me laisse 2 ans pour l’avoir ! ». 2 ans plus tard, je l’ai eu.

Comment l’obtient-on ? Il faut postuler ?

Pas exactement : il faut jouer dans les festivals où ils font passer des auditions. Il faut réaliser un travail humoristique qui correspond à leurs critères. Ce n’est pas forcément des jeux de mots : ils priment la poésie, l’univers, le clown…

Je me rappelle quand ils me l’ont décerné. J’étais très heureux. Sur scène, Jean-Marc, un grand ami de Raymond Devos, m’a demandé comment j’écrivais mes sketches. J’ai répondu : « Avec un stylo ! ». Je l’ai mis en PLS ! Le pauvre, il me regardait avec son micro, un peu hébété. Et les 600 personnes de la salle riaient…

Les comparaisons avec Raymond Devos et, dans une moindre mesure, Stéphane de Groodt… Tu aimerais aussi les faire oublier et être reconnu pour ce que tu es ?

Oui, tu connais la réponse ! Bien sûr…

C’est toujours un bon moyen d’écrire une question qui va intéresser les gens qui n’ont pas lu tes autres interviews !

Au début, c’est très flatteur d’entendre cette comparaison. Mais à force, on se dit parfois que les gens oublient toutes les heures de travail qui ont mené à l’émergence de sketches ! Ce n’est pas Devos qui les a écrits ! Parfois, j’aime bien rappeler qu’il s’agit de mon travail, que j’y ai mis ma patte. Il faisait des jeux mots, moi aussi. Il a été un grand professeur pour moi, j’ai appris beaucoup au contact de son œuvre. J’ai dans l’optique, peut-être, d’essayer de le surpasser un jour !

Raymond Devos pour les nuls

C’est quoi, la Félix touch ?

Je peux davantage jouer sur l’interprétation, comme Devos tendait à être statique au bout d’un moment. C’était un conteur d’histoire, de fables, souvent immobile. Les gens connaissaient le texte, c’était formidable quoi qu’il arrive ! Je suis jeune, un peu plus fougueux, je peux bouger et sauter sur scène ! On a tous les deux intégré l’absurde sur scène, je ne pourrais pas appeler cela de la Félix touch… mais on n’a pas la même façon de l’aborder.

Et mine de rien, j’ai la chance d’être vivant ! Je peux écrire de nouveaux textes… [Rires]

Pardon my French

Revenons à ce que tu appelles ton « seul-en-scène ». Tu privilégies ce terme au stand-up (ou encore one man show…). Est-ce lié à la francophonie ?

Oui, en quelque sorte. Bien sûr, des francophones font du stand-up. Je pense que cela a un rapport avec le propos et la manière de l’aborder. Il y a un côté « accessible » dans le stand-up : n’importe qui peut décider de jouer dans une scène ouverte. Et dire, par exemple : « Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais pour marcher, on se sert de ses 2 pieds ! » Il suffit d’un micro, le décor n’est pas nécessaire. Bien sûr, en fonction de l’humour, de la personne et de l’univers, cela change ! Il existe de très bons stand-uppers, qui réalisent un travail remarquable.

Le sketch, c’est un autre travail : le texte est profondément ancré. Dans le stand-up, on peut se permettre beaucoup d’improvisation et jouer avec les réactions. Dans le sketch, tu viens raconter une histoire. Un jeu, une interprétation, une mise en scène et un décor entrent en jeu.

Dans mon seul-en-scène, je fais attention à la mise en scène. Je veux apporter ma « patte de théâtre », rappeler que je suis un comédien. J’ai l’impression d’être sur un fil entre le théâtre et l’humour ! Pour le moment, ces 2 arts ne sont pas très « potes ». Pour certains, l’humour, ce n’est pas de la culture, machin, bidule, etc., contrairement au théâtre. Je suis, en quelque sorte, entre les deux. J’essaie de les rabibocher !

Tu veux être le médiateur !

C’est ça ! Je voudrais être le funambule.

Interprétation vs. écriture : les meilleurs ennemis ?

Ce que tu dis fait écho à une vidéo récente où les professionnels de l’humour français expliquent la différence entre humour et théâtre. Aux Etats-Unis, l’accent était surtout sur l’écriture, tandis qu’en France, l’interprétation primait sur le texte, et que finalement, le plagiat…

Je n’ai pas vu ça. Mais ce truc de plagiat, c’est grave ! Quand je suis tombé sur les vidéos, ça m’a choqué. Des gens que j’aimais bien ont plagié…

Ne m’en parle pas, j’ai le DVD de Tomer Sisley ! A l’époque, c’était le seul objet culturel sur le stand-up commercialisé dans les campagnes, avant l’e-commerce… Justement, sur l’écriture, as-tu un rituel d’écriture spécifique ? Te faut-il une grotte pour accoucher des textes au calme ?

Je vais en garder certains pour moi !

C’est intéressant, cette fabrication secrète. Je pose souvent cette question, et je n’ai jamais eu cette réponse !

[Il hésite, essaie de commencer à répondre, lance des amorces de phrases sans fin…] Comment dire ?… Je suis plus doué pour écrire que pour parler !

Musset a écrit : « le plus mauvais tireur de pistolet peut attraper la mouche, s’il tire sept cent quatre-vingts coups à la minute, tout aussi bien que le plus habile homme qui n’en tire qu’un ou deux ». Je peux m’éparpiller en paroles, mais à l’écrit, je résume l’ensemble et le rendu est meilleur !

Pour revenir au cœur de la question, j’ai des rituels. Mais ce ne sont pas des rituels sacrés, comme faire une prière avant de commencer. Parfois, dans la vie, je me dis un truc et je me rends compte que ce que je viens de penser, c’est important. Il faut que je le note sur le moment, que je ne ralentisse pas l’élan. Sinon, je suis incapable de le récupérer chez moi.

J’écris mes textes en une fois. Si je termine un texte à moitié, et que j’essaie d’y revenir le lendemain matin, j’en suis incapable. Je recommence un autre. Quand j’écris, une énorme rupture s’opère, je ne suis plus la même personne, je n’ai plus la même énergie. De fait, j’ai beaucoup de textes inachevés. Je suis bloqué : le Félix d’avant les a créés, le temps est écoulé. Ensuite, le temps de la réécriture et des ajustements plus fins intervient.

Ecrire sur l’amour, l’amour d’écrire

Pour la prochaine question, j’ai tenté un jeu de mots. Devant cet essai probablement non transformé, je te demanderai donc une certaine clémence ! La voici : tu as dit que tu avais commencé à écrire, créer… pour impressionner les filles. Est-ce que ça a marché ? L’humoriste namurois serait-il fasciné par l’amour ? Voilà…

[Rires]

Je suis navrée, il y a un professionnel en face de moi, et je ponds ça. Il fallait que ça arrive !

Je peux relire ça ? Ok, oui. On est sur un jeu de mots de grande qualité. Le fait que ce soit une tentative, c’est tellement drôle !

Voilà mon pouvoir comique absolument incroyable et caché ! Je l’appelle le rire par l’usure. Seuls les lecteurs ayant été aussi loin le connaîtront, maintenant…

Si cela avait marché, je n’en aurais pas écrit d’autres… Enfin, la machine est lancée : quoi qu’il arrive, je continuerai à écrire. La vraie réponse : quand j’étais petit, je ne connaissais pas grand-chose de la vie. J’étais très amoureux de filles qui ne m’aimaient pas forcément. J’écrivais énormément pour elles, et elles n’en avaient rien à faire. Sauf une, mais quand on s’est mis en couple, je me suis rendu compte que ce n’était pas ça. J’étais très déçu face au réel.

J’aime les jeux de séduction, et quand c’est gagné, tu te rends compte que tu as gagné quelque chose de très différent de tes attentes. Merci les auteurs, Musset, ou cet enfoiré de Victor Hugo ! Je me suis alors demandé avec effroi : « Est-ce que j’aime plus cette fille ou les livres ? » Et j’ai mis fin à la relation, ce n’est pas mon heure de gloire…

Au moins, dans cette histoire, il y a une chute, entre idéalisation et réalisme…

J’aurais bien aimé l’aimer, elle était très amoureuse de moi. Je voulais que ce soit différent, plus grand, plus fort, plus beau. Je crains que je sois trop idéaliste… C’est très malheureux, ça me rend triste. Tout ça, c’est malgré moi, mais du coup, j’écris. Je ne cherche pas la solution à ce genre de choses, car ce qui me rend malheureux me met en mouvement.

Une sorte de malheur créateur ?

Oui. Musset disait : « Je plains les peuples malheureux, mais je crois en effet qu’ils font les grands artistes ». Je suis très heureux d’être triste : je suis mélancolique. « La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste » — Victor Hugo. Oui, je cite des auteurs !

Crédits photo

© Mo Hadji

Carte blanche de Félix Radu : « Et s’aimer »

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