Votre média web humour, le spot du rire, a 2 ans !

Juliette Follin 02/06/2019

Le spot du rire fête déjà ses deux premières années. C’est un nouveau palier franchi pour votre média web humour, et il reste encore beaucoup à faire. Cette année, j’ai ouvert les portes à de nouveaux rédacteurs ponctuels : Antonin, Fabien et Noé.

Pas encore de filles, mais je n’ai pas encore eu de demandes. Je fais un coucou à Harlem Dallas, qui devait nous raconter son parcours à Montréal — ça change du Labo du rire 😉 Des illustrateurs et YouTubeurs pourraient également suivre…

C’est tellement bénéfique pour moi d’avoir ce sang neuf ! Parce qu’en réalité, le temps se fait rare et bloguer sur son temps libre reste un exercice d’équilibriste. J’ai fait le calcul : 100 spectacles ou plateaux d’humour par an, 20 heures par semaine (écoute de podcasts et autres contenus humour compris, sinon ce serait difficile…).

En contrepartie, les avantages sont nombreux. Déjà, les invitations pleuvent : il y en a même beaucoup trop. Le mieux, c’est les échanges quotidiens avec les humoristes en devenir. Je ne connais pas d’activité plus nourrissante que d’être au milieu de ces champions de la vanne. Les rencontres de l’année passée et la reconnaissance des professionnels du spectacle vivant : voilà ce que je retiens principalement.

Votre média web humour : quel est le programme pour l’année qui vient ?

Toujours plus d’immersion, d’anecdotes de premières scènes et de découvertes humour. La carte des plateaux va continuer à s’enrichir. Pour vous dire la vérité, si les publications sont moins nombreuses que l’année dernière, le travail en coulisses continue.

Ce qui m’en apprend le plus sur le milieu, c’est échanger avec les nouvelles têtes de l’humour. Il y a eu un creux en 2018, mais la génération qui émerge en 2019 a déjà tous les codes. Bien sûr, je ne parle pas de tout le monde. Mais je pense à des Elsa Bernard et autres Arezki Chougar… Déjà, ils étaient sur le Twitch de Léopold (vous en avez entendu parler dans notre dernière newsletter si vous faites partie des 40 heureux élus).

De nouvelles têtes, partout !

Cela fait bizarre d’avoir fait un pas de côté et de ne plus tellement voir les Ghislain Blique ou Rémi Boyes, que j’idolâtrais dès le début. Maintenant, il y a tout un folklore sur les Tocards ou Audrey Jésus… C’est simple : mes derniers coups de cœur, je les ai d’abord connus sur le web (YouTube ou podcasts) avant de les voir sur scène. J’avais déjà validé leur talent avant de les voir faire du stand-up. C’est bizarre, mais cela marche aussi, alors…

Je ne vais pas vous annoncer de programme précis, car je n’aurais jamais pensé que ces derniers mois prendraient une telle tournure. Le plus gros choc, c’est le changement de registre. Jamais au début du site je n’aurais écrit ainsi, ou comme ça, ou encore comme ça (no limit). Et puis, tant qu’on y est, comme ça aussi (pardon). Cette liberté, ces tests qui parfois étonnent ou irritent, c’est avant tout un jeu, un prétexte pour écrire et laisser libre cours à ma créativité. Si cela sert au spectacle vivant, tant mieux. Je sais juste que j’étais au plus près de ce que je voulais faire, car j’aurais été incapable de faire autrement. Si ça va trop loin, on corrige, on s’excuse. Accepter de faire des erreurs m’a beaucoup aidée cette année.

Je vous promets de continuer sur cette ligne d’honnêteté, en plus c’est à la mode. Et je souhaite à tous les humoristes d’être eux aussi fidèles à eux-mêmes : cela les aidera grandement dans leurs succès futurs.

Bon, on repart pour vous offrir le meilleur média web humour ? 🙂

Crédits photo

© Mo Hadji, qui est le premier des pros à m’avoir fait confiance… comme l’atteste cette photo de mon premier reportage. Je le remercie infiniment de m’avoir laissée rentrer dans ses événements, même si j’ai clairement toujours été dure dans mes analyses. Trop proche des artistes, j’ai parfois eu du mal à faire la part des choses. La réalité, c’est que je crois en leur amélioration, sinon je m’abstiendrai.

Il fait partie des innombrables personnes qui se démènent pour le spectacle vivant, mais qui n’obtiennent pas forcément de récompense pour les efforts entrepris. Pourtant, il en faut de la générosité pour démarcher les théâtres et faire vivre la nouvelle scène humoristique. Ils sont peu à faire confiance aux nouveaux talents, et il est nécessaire de les respecter coûte que coûte.

Je pense que la clémence que nous avons eue l’un pour l’autre vient de là. Aujourd’hui, je veux lui dire merci et bravo d’avoir déniché des Alexandra Pizzagali, Clément K ou encore Nadim !

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